Chantal Khoury remporte le prix Joseph Plaskett en peinture,de 65 000 $

Des œuvres de la lauréate seront exposées au kiosque de la Fondation Joe Plaskett durant la foire Art Toronto (26-29 octobre 2023)

Painter Chantal Khoury in her studio.
Photo credit: Ryan Park.

La peintre Chantal Khoury se voit décerner le prix post-diplôme en peinture Joseph Plaskett 2023, de 65 000 $. Née au Nouveau-Brunswick de parents libanais, elle a récemment complété sa maîtrise en peinture à l’université de Guelph en Ontario. Dans son travail, Khoury explore la perte et la présence culturelles dans un contexte postcolonial, tout en remettant en question la signification de la trace du geste en peinture abstraite. S’inspirant de multiples théoricien.ne.s et artistes du Sud global, elle utilise des techniques de peinture traditionnelles pour aborder la diaspora, à travers une méthodologie contemporaine tirant avantage de la polyvalence du matériau dans une approche abstraite.

Les personnes membres du jury ont trouvé saisissante et magnifique la luminosité des peintures de Khoury, et ont été captivées par la fluidité et la variété de ses techniques picturales. Elles ont apprécié l’équilibre délicat entre la simplicité apparente des œuvres et les indices subtils de représentation, par l’intermédiaire des figures effacées qui en émergent.

Le prix permettra à Khoury d’entreprendre un séjour d’un an à l’international, qu’elle compte diviser également entre Londres, Paris et le Liban. Durant cette période de grande liberté, elle planifie étudier les grandes œuvres et explorer des collections d’artefacts culturels. Elle prévoit également renouer avec son patrimoine familial en visitant au Liban des lieux culturels et historiques significatifs, tout en s’impliquant dans des initiatives communautaires et intellectuelles pertinentes à son travail, comme des ateliers organisés par d’autres diasporas arabes. À Londres, elle contactera l’artiste et autrice Mandy Merzaban, qui avait agi à titre de membre externe sur son comité d’évaluation de maîtrise, afin de continuer leur échange sur la perspective décoloniale.

Le travail de Khoury sera exposé cet automne à Toronto (exposition de groupe à la Hunt Gallery, du 8 sept. au 7 oct.), à Montréal (au Livart dans le cadre du Festival Pictura, du 14 sept. au 27 oct.), à Los Angeles (exposition solo à la Nicodim Gallery, du 16 sept. au 28 oct.), et à New York (exposition de groupe à Nicodim New York, 19 oct. au 18 nov.). Ses œuvres seront également présentées à la foire Art Toronto 2023, aux kiosques de la Fondation Joe Plaskett (#A03) et du TAP Art Space (#B72).

Le Prix Plaskett a été décerné par un jury pancanadien qui s’est rencontré virtuellement en juin 2023 pour examiner attentivement 32 candidatures exceptionnelles. Afin de mieux représenter la diversité des perspectives en peinture au pays, les jurés provenaient de différentes régions : Jordan Bennett, un artiste visuel Mi’kmaw habitant présentement à Halifax, Nouvelle-Écosse; Meera Sethi, une artiste visuelle contemporaine établie à Toronto, Ontario; ainsi que M.E. Sparks, une artiste et éducatrice vivant actuellement à Winnipeg, Manitoba.

Dans le contexte de sa transition à un horaire biennal, le prochain appel de candidatures aux prix Plaskett et Petry sera lancé en février 2025. L’artiste canadien Joseph Plaskett, qui souhaitait offrir aux jeunes peintres de son pays l’occasion de découvrir l’Europe, a créé la Fondation Joe Plaskett en 2004. Les personnes lauréates sont des artistes canadiennes émergentes exceptionnelles dans la discipline de la peinture, admises dans un programme de maitrise.

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info@joeplaskett.com

Shoora Majedian remporte le prix Joseph Plaskett en peinture, de 30 000 $

Le prix Nancy Petry de 10 000 $ est remis à Michelle Peraza

La peintre Shoora Majedian dans son atelier.
Crédit photo: Byron Dauncey.

La peintre Shoora Majedian se voit décerner le prix post-diplôme en peinture Joseph Plaskett 2022, de 30 000 $. Originaire de Téhéran, en Iran, elle a complété sa maitrise en peinture au Emily Carr University of Art + Design en 2021. Dans ses œuvres, Majedian explore des souvenirs personnels et sociaux influencés par son enfance en Iran et ses expériences du processus d’émigration. Elle construit une trame narrative à travers la peinture, et examine des enjeux sociopolitiques à travers le langage visuel.

Le prix lui permettra de séjourner en Europe durant six mois, où elle compte se rendre en Allemagne, à Londres, Paris et Amsterdam. Cette période de grande liberté lui permettra d’explorer de nouvelles avenues de recherche : « Je souhaite développer la narrativité visuelle avec l’ajout d’éléments symboliques, varier les formats des tableaux et incorporer des références photographiques. À travers la visite des grands musées, j’approfondirai ma compréhension des pratiques qui abordent la figure humaine à la frontière entre sa formation et sa déconstruction. Je suis particulièrement intéressée par les peintres allemands contemporains, ainsi que ceux de la nouvelle objectivité et de l’expressionnisme allemand, mais je suis également stimulée par les femmes peintres actuelles qui conjuguent la mythologie et l’emploi de modèles vivants. »

Le jury a été impressionné par la capacité de Majedian à saisir l’esprit de notre époque dans ses tableaux déliés, vivants et magnifiquement peints. Chaque peinture raconte une histoire singulière, à travers des personnages expressifs traduisant des émotions. La palette singulière et la composition originale des œuvres les rendent d’autant plus intrigantes.

La peintre Michelle Peraza dans son atelier.
Crédit photo: Lisa East.

Le prix Nancy Petry 2022 a quant à lui été remis à la peintre canadienne Michelle Peraza, qui a complété en 2022 une maitrise en peinture à l’université de York en Ontario. D’origine cubaine et costaricaine, Peraza explore l’identité latinX à travers des portraits plus grands que nature et extrêmement réalistes représentant des femmes de son entourage, sujets dont la peinture historique est dénuée. Son usage habile des codes picturaux lui permet de disséquer l’histoire coloniale, de manière à contribuer à l’essor d’une identité latinX plus nuancée. Le prix de 10 000 $ lui permettra de voyager pendant deux mois en Espagne, où elle approfondira ses recherches sur l’art latino-américain précolonial et colonial ainsi que sur la peinture baroque espagnole. Le jury a apprécié la puissance et la précision de ses œuvres, qui embrassent et déconstruisent à la fois les codes de la beauté féminine, afin de soulever des enjeux identitaires et décoloniaux.

Des œuvres inédites des deux artistes seront dévoilées du 27 au 30 octobre à la foire Art Toronto 2022, au kiosque P1 de la Fondation Joe Plaskett. Les artistes seront présentes à la soirée d’ouverture le jeudi 27 octobre, ainsi que durant la majorité de la foire.

Les lauréates ont été choisies après l’examen attentif de 30 candidatures de qualité exceptionnelle. Le jury s’est réuni virtuellement en juin dernier. Afin de mieux représenter la diversité des perspectives en peinture au pays, les jurés provenaient de différentes régions : David Blatherwick, professeur de peinture retraité établi au Québec; Kym Greeley, artiste visuelle établie à Saint-Jean de Terre-Neuve; Charlene Vickers, artiste pluridisciplinaire et pédagogue en arts visuels établie à Vancouver, en Colombie-Britannique.

Le prochain appel de candidatures aux prix Plaskett et Petry sera lancé en février 2023. L’artiste canadien Joseph Plaskett, qui souhaitait offrir aux jeunes peintres de son pays l’occasion de découvrir l’Europe, a créé la Fondation Joe Plaskett en 2004. Depuis 2015, la Fondation Nancy Petry s’y est associée pour administrer un prix remis au deuxième finaliste. Les personnes lauréates sont des artistes canadiennes émergentes exceptionnelles dans la discipline de la peinture, admises dans un programme de maitrise.

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Emmanuel Osahor remporte le prix Joseph Plaskett en peinture, de 30 000 $

Le prix Nancy Petry de 10 000 $ est remis à Ella Gonzales

Le peintre Emmanuel Osahor dans son atelier.
Crédit photo: Richelle Forsey.

Le peintre Emmanuel Osahor se voit décerner le prix post-diplôme en peinture Joseph Plaskett 2021, de 30 000 $. Originaire de Lagos, au Nigéria, il complète actuellement une maitrise en peinture à l’université de Guelph en Ontario. Le prix lui permettra de séjourner en Europe durant six mois, lorsque les conditions sanitaires le permettront.

Durant son séjour en Europe, Osahor envisage d’entreprendre une résidence d’artiste auto-organisée à Londres, Angleterre, pour y développer un nouveau corpus de peintures basées sur l’étude des principes de conception des jardins anglais. Il s’intéresse à l’héritage de la colonisation telle qu’il se manifeste à travers l’histoire de la conception des jardins : « Je vais effectuer une documentation visuelle dans des jardins et des serres publics par la prise de vues et la peinture sur le motif. L’étude de l’histoire des jardins anglais me permettra probablement d’aborder également l’histoire similaire présente dans mon pays de naissance, le Nigéria, et dans mon pays de résidence, le Canada, tous deux membres du Commonwealth. » En Europe, Osahor espère prendre part à des résidences d’artistes et visiter des musées pour entrer en relation avec les tableaux de paysage romantiques anglais, ainsi qu’avec les œuvres d’artistes noir(e)s de la diaspora qui l’ont inspiré.Le jury a unanimement salué la grande qualité des peintures d’Emmanuel Osahor,  leur pouvoir de séduction, ainsi que l’échelle ambitieuse des œuvres. Il a apprécié l’autorisation au plaisir du peintre qui se manifeste par son utilisation du collage et du dessin pour altérer la composition, de même que par son expérimentation avec la matérialité de la peinture à travers une technique comme le raclage. Les membres du jury ont aussi souligné la dimension politique sous-jacente à son choix de sujet, et s’attendent à ce qu’elle se développe au contact d’artistes noir(e)s de la diaspora qui pratiquent en Europe.

La peintre Ella Gonzales dans son atelier.
Crédit photo: Richelle Forsey.

Le prix Nancy Petry 2021 a quant à lui été remis à la peintre canadienne d’origine philippine Ella Gonzales, qui complète actuellement une maitrise en peinture à l’université de Guelph en Ontario. Ses tableaux et ses installations s’inspirent des récits de migration qui marquent la diaspora philippine. Faisant référence aux nombreuses demeures dans lesquelles elle a vécu, les œuvres de Gonzales sont conçues au moyen du logiciel de modélisation Sketch-Up, en utilisant comme images sources des photographies et des vidéos de famille. Le prix de 10 000 $ lui permettra de voyager pendant deux mois en Europe, où elle prévoit passer la majorité de son temps à Berlin pour effectuer des recherches sur les principes de l’école du Bauhaus. Le jury a apprécié ses tableaux à la fois subtils et aboutis, son utilisation habile de la couleur, de même que sa capacité à puiser des influences dans l’histoire de la peinture tout en se les réappropriant.

Les lauréats ont été choisis après l’examen attentif de 34 candidatures de qualité exceptionnelle. Le jury s’est réuni virtuellement en juin dernier. Afin de mieux représenter la diversité des perspectives en peinture au pays, les jurés provenaient de différentes régions : David Garneau, professeur en arts visuels, University of Regina, Saskatchewan; Beth Stuart, professeure adjointe en arts visuels, University of Victoria, Vancouver; Jinny Yu, professeure titulaire en arts visuels, Université d’Ottawa, Ottawa.Le prochain appel de candidatures pour des lauréat(e)s aux prix Plaskett et Petry sera lancé en février 2022. L’artiste canadien Joseph Plaskett, qui souhaitait offrir aux jeunes peintres canadien(ne)s l’occasion de découvrir l’Europe, a créé la Fondation Joe Plaskett en 2004. Depuis 2015, la Fondation Nancy Petry s’y est associée pour administrer un prix remis au deuxième finaliste. Les lauréat(e)s sont des artistes canadien(ne)s émergent(e)s exceptionnel(le)s dans la discipline de la peinture, admis(es) dans un programme de maitrise.

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Azadeh Elmizadeh remporte le prix Joseph Plaskett en peinture, de 30 000 $

Le prix Nancy Petry de 10 000 $ est remis à James Gardner

La peintre Azadeh Elmizadeh dans son atelier. Crédit photo : Greg McCarthy.
La peintre Azadeh Elmizadeh dans son atelier.
Crédit photo : Greg McCarthy.

L’artiste peintre Azadeh Elmizadeh se voit décerner le prix post-diplôme en peinture Joseph Plaskett 2020, de 30 000 $. Originaire de Téhéran en Iran, elle a complété en 2020 une maitrise en peinture à l’université de Guelph en Ontario. Le prix lui permettra de séjourner en Europe durant six mois, lorsque les conditions sanitaires le permettront.

Cette période de grande liberté permettra à Elmizadeh de développer sa pratique artistique dans un contexte stimulant, comme elle l’explique : « Le prix Plaskett me donnera l’occasion d’élargir ma compréhension du rôle qu’ont joué les rencontres interculturelles dans l’émergence de la peinture abstraite moderniste au cours du 20e siècle. Durant mon séjour en Europe, j’espère être en mesure de contribuer aux discussions actuelles qui émergent grâce à la diversité grandissante du paysage culturel européen. Je prévois établir ma pratique d’atelier à Berlin, ce qui me permettra de consulter les riches collections de manuscrits perses du Museum für Islamische Kunst. J’aimerais aussi voyager à la Bibliothèque Nationale de France à Paris et au Victoria and Albert Museum à Londres pour y poursuivre mes recherches. »

Le jury a été captivé d’entrée de jeu par la virtuosité technique de l’artiste, qui lui permet de construire avec simplicité des tableaux évoquant la luminosité. Ils ont apprécié l’équilibre dans sa pratique entre les références historiques, incluant une allusion au mouvement abstrait du color field painting, et la volonté d’amener de la nouveauté et de la fraicheur par une palette de couleurs extrêmement complexe. De la surface vaporeuse de ses tableaux émergent des traces de feu, de lumière et de silhouettes humaines.

Le peintre James Gardner dans son atelier. Crédit photo : Daniel Esteban.
Le peintre James Gardner dans son atelier.
Crédit photo : Daniel Esteban.

Le prix Nancy Petry 2020 a quant à lui été remis au peintre James Gardner, originaire de Kitchener en Ontario et diplômé de la maitrise en peinture à l’université Concordia à Montréal. D’une valeur de 10 000 $, le prix lui permettra de voyager deux mois en Europe, où il prévoit visiter la Grèce, l’Italie et l’Irlande, pour continuer d’étudier les peintures réalisées dans la tradition de l’art de la mémoire et pour poursuivre sa réflexion sur les croisements entre « l’ésotérisme occidental » et la création d’images. Le jury a été impressionné par la solide connaissance que Gardner détient à propos des normes et des conventions de la peinture, ainsi que par sa volonté de les explorer dans ses œuvres d’une manière à la fois espiègle et sophistiquée.

Les lauréats ont été choisis après l’examen attentif de 34 candidatures de qualité exceptionnelle. Le jury s’est réuni virtuellement en novembre dernier. Pour la première fois cette année, les jurés provenaient de différentes régions, afin de mieux représenter la diversité des perspectives en peinture au pays : Gwenessa Lam, professeure associée, Emily Carr University of Art and Design, Vancouver; Sara Hartland-Rowe, chargée de cours, Nova Scotia College of Art and Design, Halifax; Stéphane La Rue, peintre, Montréal. L’appel de candidatures sera ouvert à partir de février 2021 pour la prochaine remise des prix Plaskett et Petry.

La Fondation Joe Plaskett a été instaurée en 2004 par l’artiste canadien Joseph Plaskett, qui souhaitait offrir l’occasion aux jeunes peintres canadien(ne)s de découvrir l’Europe. Depuis 2015, la Fondation Nancy Petry s’y est associée pour administrer un prix remis au deuxième finaliste. Les lauréats sont des artistes canadien(ne)s émergent(e)s exceptionnel(le)s dans la discipline de la peinture, admis(es) dans un programme de maitrise.

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Caroline Mousseau remporte le prix Joseph Plaskett en peinture, de 30000$

Le prix Nancy Petry de 10 000 $ est remis à Lauren Pelc-McArthur

L’artiste peintre Caroline Mousseau dans son atelier. Crédit photo : Richelle Forsey.
L’artiste peintre Caroline Mousseau dans son atelier.
Crédit photo : Richelle Forsey.

L’artiste peintre Caroline Mousseau se voit décerner le prix post-diplôme en peinture Joseph Plaskett 2019, de 30 000 $. Originaire de Winnipeg, elle poursuit actuellement des études de maitrise en peinture à l’université de Guelph en Ontario. Le prix lui permettra de séjourner en Europe durant six mois à l’issue de ses études supérieures.

Cette période de grande liberté permettra à Mousseau de se concentrer sur sa pratique artistique et de découvrir les chefs-d’œuvre que recèlent les musées européens :« j’aimerais m’établir à Berlin et voyager en Hollande, en Norvège et au Danemark pour poursuivre mes recherches sur la pertinence de l’artisanat en art, a dit la lauréate. Je suis particulièrement intéressée à voir des œuvres d’artisanat populaire ou folklorique à côté des œuvres originales modernistes, du Bauhaus et du mouvement De Stijl ».

Le jury a été impressionné par la brillante technique de l’artiste et par son intelligente déconstruction du coup de pinceau expressionniste, rendu par des gestes lents et délibérés. Sa remarquable compréhension des enjeux conceptuels de la peinture lui permet une grande assurance dans sa remise en question des clichés de l’abstraction.

L’artiste peintre Lauren Pelc-McArthur dans son atelier. Crédit photo: Richard-Max Tremblay.
L’artiste peintre Lauren Pelc-McArthur dans son atelier.
Crédit photo: Richard-Max Tremblay.

Le prix Nancy Petry 2019 a quant à lui été remis à la peintre Lauren Pelc-McArthur, originaire de Toronto et actuellement étudiante à la maitrise en peinture à l’université Concordia. D’une valeur de 10 000 $, il lui permettra de voyager deux mois en Europe, où elle prévoit séjourner à Leipzig en Allemagne, voir des musées en Russie et en Italie et visiter le CERN en Suisse. Le jury a fort apprécié la complexité de ses peintures, qui combinent plusieurs techniques pour créer des surfaces en mutation évoquant l’instabilité du numérique.

Les lauréates ont été choisies après l’examen attentif de 30 candidatures de qualité exceptionnelle. Le jury s’est réuni en avril dernier à l’université de Guelph. Il était composé de : Doug Kirton, professeur associé, Department of Fine Arts, University of Waterloo; Frances Loeffler, commissaire, Oakville Galleries, Toronto; Monica Tap (présidente du jury), professeure, School of Fine Art and Music, University of Guelph. Pour éviter tout conflit d’intérêt, Mme Tap s’est abstenue de discuter du travail de Caroline Mousseau et de voter. Le jury a lieu chaque année dans une région différente du Canada. L’appel de candidatures sera ouvert en février 2020 pour la prochaine remise des prix Plaskett et Petry.

La Fondation Joe Plaskett a été instaurée en 2004 par l’artiste canadien Joseph Plaskett, qui souhaitait offrir l’occasion aux jeunes peintres canadiens de découvrir l’Europe. Depuis 2015, la Fondation Nancy Petry s’y est associée pour administrer un prix remis au deuxième finaliste. Les lauréats sont des artistes canadien(ne)s émergent(e)s exceptionnel(le)s dans la discipline de la peinture, admis(es) dans un programme de maitrise.