Lauréat(e)s des Prix Plaskett et Petry 2014-2018

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Lauréate du Prix Plaskett 2018 – Karine Fréchette

Photo: Justin Wonnacott
Photo: Justin Wonnacott

Karine Fréchette détient un baccalauréat en arts visuels de l’Université du Québec à Montréal, et elle a complété sa maîtrise en arts visuels à l’Université Concordia en 2017. Informés par l’Op art, l’abstraction du début du 20e siècle et l’esthétique psychédélique, ses oeuvres marquent une investigation de la lumière comme un flot d’information en constante circulation, tout en s’inspirant d’espaces construits et des courants qui y circulent. Voguant entre les espaces réels et virtuels, ses oeuvres présentent des motifs rappelant les ondes de fréquence qui engendrent des expériences physiques et optiques chez le spectateur. Fréchette est actuellement établie à Montréal.

De façon unanime, le jury a été fasciné par la force et l’aspect stimulant des compositions visuelles de Fréchette, et par son usage habile de la couleur. Ses oeuvres témoignent d’une compréhension claire de la tradition de l’abstraction au Québec, tout en y ajoutant une lumière contemporaine en s’inspirant des espaces réels et virtues, et en créant des motifs qui rappellent les phénomènes de « feedback » en vidéo ou sur les écrans d’ordinateur. Réalisés avec un degré stupéfiant de finesse et de précision, ses tableaux à grande échelle confirment son doigté technique et sa capacité à résoudre des défis techniques, qu’elle combine à une rigueur intellectuelle évidente pour créer des oeuvres dynamiques et profondes.

Karine Fréchette prévoit prendre part dans un programme de résidence artistique dynamique et cosmopolite durant son séjour en Europe. À partir de ce point de départ, étant donné l’influence qu’ont la lumière, la notion d’endroit et l’architecture sur son travail et sur sa gestuelle picturale, elle prévoit mener une recherche en profondeur sur l’évolution de l’interaction entre l’architecture et la lumière à travers l’histoire en Europe. Elle envisage également documenter la luminosité singulière d’endroits spécifiques durant son séjour là-bas.


Lauréat du Prix Petry 2018 – Adam Alexander Gunn

Photo: Justin Wonnacott
Photo: Justin Wonnacott

Adam Alexander Gunn détient un baccalauréat en arts visuels de NSCAD University, et il a complété sa maîtrise en arts visuels à l’Université Concordia University. Peignant sur des supports de formes organiques qui font allusion aux imperfections de notre système perceptuel, Gunn amorce son processus avec une série de coups de pinceau gestuels qui évoluent, de façon exploratoire, en différents objets. Représentant souvent des végétaux, des animaux, des rochers et des débris en constante transformation, Gunn combine des techniques picturales classiques et contemporaines pour subvertir le genre de la nature morte. Gunn est actuellement établi à Montréal.

Le jury a été impressionné par l’habileté de Gunn à combiner harmonieusement des techniques picturales traditionnelles, des effets de rendu inspiré de l’univers numérique, et des traits de pinceau gestuels en des oeuvres cohérentes. Dans son exposé écrit, Gunn suggère qu’il n’y a point de désordre, seulement différents niveaux de complexité d’ordre; une idée qui contribue à comprendre son travail, et à apprécier davantage la transition du geste pictural vers le rendu de l’objet. De plus, les membres du jury ont trouvé que les allusions à la nature morte et l’utilisation du clair-obscur ajoutaient une touche de fraîcheur, en combinaison avec les techniques de peinture contemporaines et les « shaped canvas ».

Adam Alexander Gunn prévoit s’établir à Berlin, à partir duquel il voyagerait à d’autres centres artistiques pour obtenir un accès plus vaste aux peintures histories et contemporaines. Par exemple, il prévoit visiter Madrid pour voir le Jardin des délices de Bosch. Parce que Gunn travailler avec la Galerie Art Mûr à Montréal, il envisage également une opportunité de collaborer avec leur antenne à Berlin durant son temps en Europe, pour potentiellement présenter son travail là-bas, et s’engager davantage dans la communauté artistique internationale.


Lauréat du Prix Plaskett 2017 – Jason Stovall

Jason Stovall reçoit le prix durant un événement de l'ARC en 2017 au Musée Aga Khan à Toronto, le 6 mai 2017
Jason Stovall reçoit le prix
durant un événement de l’ARC
en 2017 au Musée Aga Khan
à Toronto, le 6 mai 2017

Jason Stovall a obtenu une maîtrise en arts visuels à la Western University à London en Ontario et il est établi à Victoria en Colombie-Britannique. Stovall écrit que ses peintures graphiques figuratives reflètent une hésitation à admettre un besoin physique et émotif envers les autres. Et aussi qu’elles sont imprégnées de ses expériences comme homosexuel ayant grandi en Alberta. Né en 1989 à Edmonton en Alberta mais élevé dans la région des sables bitumineux, fort Mc Murray, mélange banlieusard et industriel, est le point de départ, dans le travail de Stovall, de la juxtaposition de questions telles que le pouvoir et les tensions avec les thèmes d’identité et de masculinité. Son éducation, fortement influencée par les valeurs conservatrices et religieuses de l’Alberta et par la main-d’œuvre transitoire passant par les sables bitumineux forme la base de son inspiration.

Les peintures de Jason Stovall ont impressionné le jury à l’unanimité : « Leur force formelle est apparue immédiatement, forçant l’attention du jury sur leur composition caractéristique ainsi que sur l’utilisation élaborée et surprenante de la couleur par le peintre. Le contenu narratif évocateur de l’artiste était palpable dans les peintures elles-mêmes, ce qui a été confirmé par la suite par son clair exposé écrit. Jason Stovall tisse d’une façon cohérente forme et contenu ensemble dans d’étonnantes peintures qui sont vulnérables, affectives, humaines, touchantes et émotionnelles.»

Jason s’est vu remettre une très bonne lettre de recommandation de Sky Glabush, professeur agrégé en arts visuels à l’université Western. Il planifie de visiter des musées d’importance et de s’immerger dans diverses cultures européennes qui, selon lui, sont plus réceptives envers la peinture figurative que ne l’est l’Amérique du Nord. Il est particulièrement impatient de voir en personne les œuvres de Bacon, Hockney, Matisse et Picasso. Jason a prononcé un discours vibrant lors de la cérémonie de remise annuelle de la récompense qui se tenait à Toronto en mai 2017. Il a l’entière confiance de la fondation Joseph Plaskett quant à son avenir.


Lauréate du Prix Petry 2017 – Gillian King

Gillian King
Gillian King

Gillian King a complété sa maitrise en arts visuels à l’université d’Ottawa en 2016. Originaire de Winnipeg au Manitoba, elle vit présentement à Ottawa. Son travail est fermement ancré dans une recherche approfondie qui relie la pratique de l’art ancien et les changements du paysage géographique. Et la notion d’Anthropocène l’a menée à explorer les relations entre les humains et les animaux. Gillian fait des peintures abstraites qui mettent l’accent sur les matériaux, utilisant de la cire froide, de la peinture à l’huile et des pigments en poudre dans le but d’explorer ses méthodes visuelles. Le jury a été impressionné par les peintures formelles inventives de Gillian King qui montrent ambition et exubérance. Les traces physiques des matériaux utilisés dans ses peintures incarnent les qualités des peintures rupestres auxquelles elle fait allusion. Son solide travail présente une approche unique vis-à-vis le paysage et l’abstraction lyrique.

Gillian planifie de visiter les grottes de Lascaux en France ainsi que les sites géologiques volcaniques à Eifel en Allemagne situés entre Bonn et Trier. Les thèmes reliés à son travail seront élargis en voyant quelques-unes des premières peintures rupestres d’Europe occidentale et augmenteront sa compréhension et son exploration de l’histoire de l’art paléolithique ainsi que des méthodes de peindre contemporaines. Le jury s’est réjoui de la lettre d’appui d’Andrew Wright, directeur du département des arts visuels à l’université d’Ottawa, à Gillian.

En plus de recevoir la récompense Nancy Petry pour l’année 2017, Gillian King est la récipiendaire de la récompense RBC Emerging Artist pour Ottawa (2017) et a été sélectionnée pour représenter l’Ontario au cinquantième anniversaire de l’exposition « Ab Next » (2017) à la galerie d’art Robert McLaughlin à Oshawa qui présente cinq artistes abstraits émergents à travers le Canada. Quelques-unes de ses récentes expositions : « Becoming Animal » (solo 2016), Art Gallery à Ottawa, La Maison des Artistes à Winnipeg, l’université de Marinette dans le Wisconsin, projets PDA, galerie d’art Karsh-Masson à Ottawa. Gillian a aussi fait des résidences au Banff Centre for the Arts and Sparkbox Studios au Canada.


Lauréate du Prix Plaskett 2016 – Ambera Wellmann

Ambera Wellmann

Ambera Wellmann est née à Lunenburg en Nouvelle-Écosse. Elle a fréquenté NSCAD University à partir de 2007, se concentrant principalement sur la peinture, le dessin et la gravure. En 2010 elle a étudié à Cooper Union School of Art à New York. Elle a obtenu une maîtrise en arts visuels de l’University of Guelph en 2016.

En plus de gagner le prix Joseph Plaskett, Ambera Wellmann a remporté une bourse de projet de la province de la Nouvelle-Écosse, une bourse du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada et deux Elizabeth Greenshields Foundation Awards. Elle a été artiste en résidence au Arteles Centre en Finlande en 2013. Elle a aussi présenté ses œuvres partout au Canada et aux États-Unis et a plusieurs expositions prévues prochainement.

Le jury du prix Plaskett a été recruté à Vancouver et était composé de David MacWilliam, Gary Pearson et Allyson Clay (avec l’aide de Caroline Mousseau pour la traduction). Ils ont écrit avec enthousiasme :
« Le jury a été saisi par la beauté ardue du sujet des tableaux d’Ambera Wellmann et a admiré sa technique virtuose ainsi que son audace à plonger dans le grotesque et l’étrange. Son choix de représenter des objets de porcelaine se substituant au corps humain et sa manière de les rendre, par un riche clair-obscur achromatique, sont fascinants. Le comité a souligné que le prix lui donnera la chance de voir en Europe une variété d’objets, d’œuvres et d’artefacts qui s’accorderont tout à fait avec ses préoccupations. »

Mme Wellmann s’est rendue à Vancouver en mai 2016 pour y recevoir le prix lors d’une cérémonie à la galerie Equinox, à laquelle assistait la communauté artistique. Cette cérémonie a été suivie d’une deuxième remise de prix et d’une fête au 136e gala de l’Académie royale des arts du Canada, qui a eu lieu au centre d’artiste Western Front. Ambera Wellmann espère consacrer la prochaine année à la recherche et au travail d’atelier, à Paris et à Berlin. La Fondation Joseph Plaskett est excitée de lui fournir cette occasion.


Lauréate du Prix Petry 2016 – M. E. Sparks

M. E. Sparks
M. E. Sparks

La Fondation Nancy Petry est heureuse d’annoncer que M.E. Sparks est la gagnante 2016 du prix Nancy Petry. Au nom des deux fondations, Joseph-Richard Veilleux, président de l’Académie royale des arts du Canada, a remis le prix à Vancouver en mai 2016. Le discours de remerciement de la gagnante est accessible sur la page « Témoignages« .

Le jury a dit admirer Mme Sparks pour « avoir métamorphosé le genre traditionnel de la nature morte en un ambitieux projet de peinture contemporaine. » Il reconnaît « la profondeur et l’intégrité de sa recherche, qui, bien que clairement redevable à l’histoire de l’art moderne, amène une multiplicité de nouvelles approches et effets à la peinture et à l’abstraction. Par des changements d’échelle et par l’aplanissement de l’espace pictural, ses représentations de blocs et d’objets prennent une envergure architecturale. »

M.E. Sparks détient un baccalauréat en arts visuels de NSCAD University à Halifax et une maîtrise en arts appliqués de Emily Carr University of Art + Design, Vancouver (2016). Elle a reçu de nombreuses récompenses, dont : Gordon and Marion Smith Painting Scholarship, BC Arts Council Scholarship, Juror’s Choice Award at Saltspring National Art Prize (2015) et Arts Nova Scotia and Nova Scotia Talent Trust Award.

Ses tableaux ont été présentés dans des expositions individuelles et de groupe à travers le Canada, entre autres : See Level à la galerie Charles H. Scott (Vancouver); Still Here individuellement au centre d’artistes Point (Salt Spring Island); et en 2016, Fresh Paint/New Construction à Art Mûr (Montréal). M.E. Sparks a été artiste en résidence à la New Glasgow Studio Residency (Nouvelle-Écosse) en 2013-14. En 2017, elle sera en résidence à la Arteles Creative Residency à Hämeenkyrö en Finlande puis à l’Institut Für Alles Mögliche à Berlin en Allemagne.


Lauréate du Prix Plaskett 2015 – Stanzie Tooth

Nous sommes ravis d’annoncer que Stanzie Tooth est la lauréate du prix Joseph Plaskett pour 2015. Cette bourse de 25 000 $ représente l’héritage de l’artiste et philanthrope canadien Joseph Plaskett (1918 – 2014). Le prix a été établi en 2004. Il est destiné à soutenir un étudiant canadien en art dans son projet de voyage ou d’études en Europe pour une durée d’un an. Félicitations à la gagnante !

Lors de la création de la fondation en 2004, M. Plaskett a déclaré : J’ai créé ce prix pour reproduire ce qu’Emily Carr a fait pour moi en 1946. J’aimerais que de jeunes artistes canadiens puissent profiter du privilège dont j’ai bénéficié il y a plus d’un demi-siècle. L’Europe, et surtout la France, m’ont enrichi de connaissances et d’expériences. Même si beaucoup de choses ont changé depuis que j’ai voyagé et étudié à l’étranger, l’enseignement de l’Europe et de son histoire attendent toujours ceux qui désirent les découvrir. »

Pour 2015 le jury était composé de Jonathan Shaughnessy, conservateur au Musée des beaux-arts du Canada ; de Carol Wanio, lauréate du prix du Gouverneur général ; et de Jennifer Lefort (présidente du jury), artiste et lauréate du prix Plaskett en 2005. Le prix Plaskett est administré dans un partenariat entre la fondation Joseph Plaskett et l’Académie royale des arts du Canada. Cette année, un nouveau prix de 10 000 $ a été instauré pour celui ou celle qui finissait 2e au concours, le prix Nancy Petry. Il a été remis à Rachel Crummey. Les prix ont été présentés à Mme Tooth et à Mme Crummey lors de la 135e assemblée générale de l’Académie royale des arts du Canada au Musée d’art contemporain de Montréal le 16 mai 2015.

Stanzie Tooth est candidate à la maîtrise en arts visuels à l’Université d’Ottawa. En 2007 elle a reçu un BFA d’OCAD University avec un prix d’excellence en peinture. Elle a participé à des expositions individuelles et de groupe au Canada, y compris 60 Painters au Humber College, un survol ambitieux de la peinture canadienne contemporaine. Stanzie Tooth est représentée par la galerie General Hardware Contemporary à Toronto.

L’exposition de maîtrise de Stanzie, intitulée Hand to Ground, aura lieu le 1er août à la galerie Karsh Masson de la ville d’Ottawa. Le département d’arts visuels de l’Université d’Ottawa est fier de ses partenariats avec les institutions et les galeries avoisinantes. Les expositions de maîtrise ont lieu en août de chaque année dans les régions d’Ottawa et de Gatineau.


Lauréate du Prix Petry 2015 – Rachel Crummey

Rachel Crummey
Rachel Crummey

La Fondation Joseph Plaskett et l’Académie royale des arts du Canada félicitent Rachel Crummey, la toute première lauréate du prix Nancy Petry. Lors de la remise du prix au Musée d’art contemporain de Montréal, l’artiste établie Nancy Petry était présente pour applaudir Mme Crummey.

Cette première édition du prix a été décernée par le jury des prix Nancy Petry et Joseph Plaskett, qui s’est réuni à Ottawa cette année. La présidente du jury, Jennifer Lefort, a louangé Mme Crummey pour la rigueur et la fraîcheur de son travail, au nom de ses collègues jurés Jonathan Shaughnessy, conservateur adjoint de l’art contemporain au Musée des beaux-arts du Canada et Carol Wainio, peintre et lauréate du prix du gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques.

Dans son discours de remerciement, livré devant une centaine d’invités, Mme Crummey a remercié le jury, Mme Petry et sa galerie pour leur soutien. C’est avec plaisir qu’elle préparera un voyage en Europe au cours de la prochaine année.

Biographie : Rachel Crummey est une artiste en arts visuels qui vit à Toronto. Elle a été en résidence à Vienne (Autriche) dans le cadre du programme Kulturkontakt (2015), à Salzburg (Autriche) au Salzburger Kunstverein (2015), ainsi qu’au Vermont Studio Centre (2011). Elle a exposé individuellement et en groupe au Canada et en Europe. Son travail a récemment été présenté chez Millington Mariott (Londres, Royaume-Uni), au Macdonald Stewart Art Centre (Guelph) et à la galerie Olga Korper (Toronto). Ses œuvres se trouvent dans des collections publiques et privées, dont celle de TD Canada Trust. Elle est titulaire d’une maîtrise en arts visuels de l’University of Guelph (2014).


Lauréat du Prix Plaskett 2014 – Collin Johanson

Collin Johanson
Collin Johanson

La Fondation Joseph Plaskett tient à féliciter Collin Johanson !

M. Johanson a reçu le onzième prix Joseph Plaskett lors d’une cérémonie spéciale pour célébrer les dix ans du prix. La cérémonie, l’exposition et la réception ont eu lieu aux magnifiques nouveaux locaux d’Equinox Gallery, Vancouver, le 9 mai 2014. La communauté artistique de Vancouver était invitée.

Le jury de cette année, composé d’artistes reconnus, a eu lieu à Winnipeg et incluait Mark Neufeld (président), professeur agrégé à l’Université du Manitoba et récipiendaire de la première édition du prix Joseph Plaskett ; Paul Butler, conservateur de l’art contemporain à la Winnipeg Art Gallery ; Eleanor Bond, professeure agrégée à l’Université Concordia et artiste reconnue établie à Winnipeg.

Le jury a unanimement recommandé l’artiste Collin Johanson, de Montréal, qui a présenté un corpus convaincant de tableaux abstraits expressifs. Bien ancrées dans le modernisme européen, ses peintures explorent différentes approches abstraites, tandis que des références personnelles témoignent de préoccupations contemporaines quant au sujet.

Paul Butler a félicité l’engagement de Johanson dans sa pratique et a soulevé :

« il y a une joie qui transpire de sa peinture, une joie provenant d’une inlassable expérimentation et repoussant les limites de la peinture ».

Collin Johanson a obtenu son baccalauréat à Emily Carr University of Art + Design en 2004, puis sa maîtrise à l’Université Concordia en 2013. Son travail a déjà commencé à attirer l’attention. Il a été finaliste au concours de peintures canadiennes de RBC en 2008 et a été inclus dans plusieurs expositions de groupe depuis 2005. Il a présenté des expositions individuelles à Access et à LES Gallery, Vancouver. Plus récemment, il a présenté son travail dans l’exposition de groupe A Process of Recognition à la galerie Battat Contemporary à Montréal. Johanson a l’intention de s’établir à Berlin et de consacrer du temps à la visite de musées à Paris.

Le prix a également été annoncé, comme c’est la tradition, en partenariat avec l’Académie royale des arts du Canada lors du dîner du Président (à la 135e assemblée générale annuelle), sous des applaudissements nourris, à l’Art Gallery of Edmonton le 17 mai 2014.